Un mode de vie durable

On ne peut pas toujours choisir son type de chauffage. En revanche, on peut réguler la température ambiante de son logement. Quelques degrés en moins en hiver et quelques minutes en moins sous la douche ont un impact positif sur l'environnement – et sur notre porte-monnaie. Autre astuce: étendre le linge dehors plutôt qu'utiliser le sèche-linge. Quand nous devons acheter de nouveaux appareils électroménagers, nous veillons à ce qu'ils consomment le moins possible. Là encore, on fait des économies sur le long terme.

Les produits alimentaires de bonne qualité ont un prix. Cela vaut le coup d'investir. Consommer des produits régionaux et de saison, c'est préserver à la fois l'environnement et sa santé. Sans aller jusqu'à faire nos courses exclusivement dans les magasins  «Zero Waste», nous privilégions toujours les légumes de saison et nous essayons de réduire notre consommation de viande. Pour éviter de jeter de la nourriture, on peut aussi acheter plus souvent, en plus petites quantités. Connaissez-vous l'appli «Too good to go»? Elle met en relation ses utilisateurs avec des boulangeries, restaurants, supermarchés et autres pour leur proposer des invendus à prix réduit.

Acheter des vêtements tous les trois mois pour suivre les tendances? Acquérir tous les ans de nouveaux gadgets? Non merci, sans façon. Mieux vaut investir dans des produits durables et de bonne qualité. C'est bien mieux pour l'environnement et, sur le long terme, pour notre budget. Quand un appareil ou un objet nous lâche, nous essayons en premier de le réparer. Les ateliers de réparation sont monnaie courante dans les villes. Et sur Facebook, on trouve d'innombrables groupes proposant de donner ou d'échanger des objets. La plupart du temps, acheter neuf n'est pas nécessaire.

Nous n'avons encore jamais eu de voiture, et nous ne comptons pas en acheter une. Quand on vit en ville, comme nous, on peut aisément se passer de la voiture. Même avec trois enfants. Nous nous déplaçons le plus souvent possible à vélo. Quand nous devons faire les courses de la semaine, nous prenons la remorque. Et quand nous avons vraiment besoin d'une voiture, nous recourons à l'auto-partage. Pour nos excursions en Suisse, nous misons sur les transports publics.

Notre point faible, c'est l'avion. Des vacances en outre-mer... et tous les efforts de l'année sont ruinés. Néanmoins, en toute honnêteté, nous ne souhaitons pas boycotter l'avion. Ce que nous évitons, ce sont les petits trajets. Quand nous prenons l'avion, c'est pour des destinations très lointaines où nous restons plusieurs semaines. Par ailleurs, nous compensons systématiquement nos vols via l'initiative myclimate.

Nous ne sommes pas parfaits, mais nous essayons de faire changer les choses à notre échelle.