Les parents doivent s'armer de patience car le sexe de leur enfant n'est visible qu'au bout de plusieurs mois. Les médecins expérimentés sont capables de déterminer relativement tôt le sexe du fœtus mais durant les premières semaines de la grossesse, le taux d'erreur est encore très élevé. En général, le ou la gynécologue se garde donc de communiquer son hypothèse aux parents avant la fin du premier trimestre.
La date à laquelle est reconnaissable le sexe du fœtus dépend de la semaine de grossesse.
Jusqu'à la 7e semaine, le sexe est encore indifférencié. Mais à partir de la 8e semaine les testicules se développent et commencent à produire de la testostérone chez le fœtus mâle. Chez les filles, les marqueurs sexuels, comme les ovaires, se développent autour de la 10e semaine. Même si ces différences sont encore très difficiles à reconnaître, il existe néanmoins un petit indice: la protubérance qui annonce les organes génitaux externes. Si les organes génitaux se développent en formant un angle supérieur à 30° avec la colonne vertébrale, il y a fort à parier que la future maman est enceinte d'un garçon. Si ce n'est pas le cas, le bébé sera sans doute une petite fille. Pour que l'angle soit visible, le bébé doit être allongé sur le dos pendant l'échographie. Malgré tout, cette observation ne permet pas d'identifier le sexe avec certitude.
A partir de la 14e ou 15e semaine de grossesse, le ou la gynécologue est en mesure de reconnaître distinctement le sexe du bébé à l'aide d'une échographie. Les organes génitaux seront alors visibles sur l'écran... à condition bien sûr que bébé joue le jeu! En effet, il n'est pas rare que le sexe du fœtus soit caché par une petite main ou un petit pied. Les futurs parents doivent alors espérer que bébé se positionne de façon à laisser voir son sexe. Parfois, une petite promenade peut l'inciter à se retourner. Mais s'il n'est pas décidé, il ne reste plus aux parents qu'à attendre la prochaine échographie.
Remarque: il faut attendre la naissance pour être sûr à 100 % du sexe de l'enfant. Même si votre médecin reconnaît des signes a priori univoques lors des consultations prénatales, il n'est pas exclu qu'il ou elle se trompe.