Vie familiale
Jérôme: blogueur Hello Family

Un planning familial serré

Dimanche soir. Bébé a chaud et il est plus collant que d'habitude. Nous avons beau le moucher toutes les cinq minutes, un flot continu s'écoule de son petit nez. Cette fois c'est sûr: il ne pourra pas aller à la crèche demain.

Les parents de deux enfants savent de quoi je parle: pour le numéro deux, le seuil de tolérance est plus élevé et il peut arriver qu'il aille à la crèche même s'il n'est pas très en forme. Mais quand il a de la fièvre, il doit évidemment rester à la maison.

Ma femme et moi travaillons tous les deux. Quand les enfants sont malades en semaine, nous devons déterminer qui reste avec eux. Nous avons choisi d'être pragmatiques: nous nous relayons un jour sur deux. Bien sûr, nous faisons quelques exceptions en cas de réunions ou de rendez-vous importants. Mais la plupart du temps, notre système fonctionne très bien. Par chance, nos employeurs respectifs sont compréhensifs.

Quand nos enfants sont à la crèche, nous ne voulons pas les y laisser plus de huit heures d'affilée. Comme ma femme travaille dans une autre ville, c'est moi qui emmène et vais chercher les enfants. Dans ces conditions, impossible de boucler mes plus de huit heures de travail quotidiennes. Les jours de crèche, je dois donc rogner sur mon temps de travail. Heureusement, j'arrive à le rattraper les autres jours. Les parents qui n'ont pas la chance d'avoir des horaires de travail flexibles doivent trouver des crèches accueillant les enfants plus longtemps ou trouver d'autres solutions de garde. 

La communication est la clé du succès

Naturellement, le programme ne s'arrête pas là. Et il n'en finit pas de s'étoffer. Rendez-vous chez le pédiatre, cours de musique, entraînement de sport, fêtes d'anniversaire et j'en passe. Pour ne rien oublier, ma femme et moi notons tous nos rendez-vous dans notre calendrier familial.

Et surtout, nous communiquons. Je ne peux que vous encourager à faire de même: parlez avec votre partenaire, faites-lui part de vos souhaits et de vos attentes. Le dialogue est primordial, surtout si vous ne pouvez pas vous répartir les tâches équitablement en raison de vos lieux ou horaires de travail.

Créez-vous un réseau d'amis ou de voisins qui pourront vous aider en cas d'urgence. Il suffit de leur demander. Il en va de même avec les parrains, marraines, oncles, tantes et grands-parents. Parlez également avec vos employeurs. En général – mais pas toujours, malheureusement –, ils comprennent la situation. Et tenez bon: comme toutes les autres, la phase des maladies infantiles se terminera un jour ou l'autre...

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