En Suisse, les salariées enceintes bénéficient d'une protection particulière. Leur employeur n'a pas le droit de les licencier pendant leur grossesse et les 16 semaines qui suivent la naissance du bébé. Cette protection s'applique également quand un licenciement est envisagé dans le cadre d'une fermeture d'entreprise: même dans ce cas, l'employeur ne peut pas licencier une femme enceinte. Ces dispositions sont valables aussi pour les salariées à temps partiel ou en formation mais ne s'appliquent pas en cas de contrat de travail à durée déterminée.
En théorie, la salariée informe son employeur de sa grossesse quand elle le souhaite. Mais la plupart des femmes attendent la fin du premier trimestre, une fois que le risque de fausse couche est écarté. Il est préférable d'informer assez tôt son employeur de sa grossesse car il est tenu par la loi de prendre un certain nombre de mesures pour protéger les femmes enceintes, par exemple:
- Limitation du temps de travail quotidien à neuf heures
- Interdiction pour la femme enceinte d'effectuer des travaux pénibles ou dangereux et de manipuler des substances nocives
- Interdiction de travailler la nuit à partir de la huitième semaine précédant la date présumée de l'accouchement
Attention: quand une femme tombe enceinte pendant sa période d'essai, d'autres dispositions légales s'appliquent.