
Voici une jeune maman qui ne veut pas passer une seconde loin de son nouveau-né. Qui l'allaite à la demande et le porte en écharpe toute la journée. Qui dort avec lui la nuit, en le prenant dans le lit parental ou en l'installant dans un berceau co-dodo. Le bébé – qui vient de passer neuf mois dans le ventre de sa mère – semble être heureux car son besoin de proximité est comblé. La maman – bien qu'épuisée – paraît satisfaite. Leur proximité corporelle intense stimule en effet la production d'ocytocyne (la fameuse «hormone de l'amour»). Cette jeune maman pratique le maternage proximal, c.-à-d. une parentalité résolument axée sur l'attachement parent-enfant.