Grossesse et bébé
Isabelle: blogueuse Hello Family

Nouveau bébé, nouveau comportement d'achat

Pendant ma première grossesse, j'écumais les magasins pour bébés, liste de courses à la main, bien décidée à acquérir tout l'équipement requis. Je brandissais ma liste et expliquais méthodiquement à la vendeuse ce dont bébé N. avait besoin pour démarrer dans la vie.

Grenouillère, doudou, lolette, tapis d'éveil, jouets et petites chaussettes mignonnes. Si je m'étais écoutée, je lui aurais même déjà acheté une assiette et des couverts, et pourquoi pas son premier cartable. Mon instinct maternel surdéveloppé et mes montées d'endorphine guidaient mes pas pendant mes achats.

Je réalise aujourd'hui que j'ai acheté beaucoup trop de choses. Notre enfant n'a pas voulu de la lolette, le biberon n'a presque pas servi, puisque j'allaitais, et la grenouillère m'a paru peu pratique. Pour couronner le tout, j'ai reçu pour la naissance quatre ou cinq attache-lolette, qui ont tous atterri dans le carton des objets inutilisés. En revanche, je me suis laissée séduire par les vêtements pour bébé outrageusement mignons. Dans le magasin, je me disais: «je pourrai toujours l'utiliser pour le deuxième».

Puis le deuxième enfant est effectivement arrivé. Une deuxième petite fille. J'ai passé en revue les affaires pour bébé et... il n'y avait plus grand-chose qui me plaisait. En deux ans, mes goûts avaient tellement changé que je me suis de nouveau lancée dans une chasse aux jolis petits vêtements. J'étais toute excitée par l'arrivée de bébé M. et je trouvais normal d'acheter des choses qui lui seraient spécialement destinées.

En revanche, si les émotions et l'envie de tout tester avaient pris le pas lors de ma première grossesse, je me montre aujourd'hui beaucoup plus pragmatique et expérimentée pour mon deuxième enfant. Pas seulement concernant les vêtements, mais aussi l'alimentation, par exemple. Je continue de privilégier les produits bio, mais si je ne trouve pas de banane bio en magasin, je n'ai aucun problème à prendre une banane on ne peut plus banale.

Pour ma première fille, j'aurais probablement couru d'un magasin à l'autre à la recherche de la banane parfaite. J'aurais fait des recherches sur Google, épluché les forums pour mamans, consulté mon pédiatre et me serais demandé pendant des heures quelles seraient les conséquences si bébé N. mordait dans une banane non bio.

Je constate aujourd'hui, avec deux enfants à gérer, que c'est tout bonnement impossible. Le temps que je règle mon problème de banane, mes chères têtes blondes auraient déjà mis la cuisine sens dessus dessous.

Plus d'articles écrits par Isabelle

Publicité