Vie familiale
Isabelle: blogueuse Hello Family

L'adieu aux couches-culottes: un moment tant attendu!

Dans notre entourage, les curieux ont le chic pour poser tout un tas de questions qui ont tendance à mettre la pression aux parents. Au palmarès des plus récurrentes (et des plus agaçantes!): «Il fait déjà ses nuits?», «Il a déjà commencé à faire ses dents» et, bien sûr, «Il est déjà propre?».

Pas étonnant qu'on soit stressés si tout le monde passe son temps à nous rappeler que l'enfant xy, lui, était pourtant siii jeune et déjà propre! Même nos propres parents nous racontent qu'à seulement 12 mois, on n'avait plus besoin de couches! Je me demande bien comment ils parviennent à s'en souvenir sachant que j'ai moi-même déjà oublié certaines étapes-clé du développement de mon enfant! Il faut d'ailleurs que je consulte mon appli régulièrement pour me rafraîchir la mémoire!

Et tandis qu'on me raconte toutes ces histoires, mon propre enfant, qui a presque 3 ans, refuse catégoriquement de renoncer à ses couches-culottes chéries. Est-ce grave? Personnellement, je ne trouve pas. Parents, ne vous inquiétez pas, c'est comme souvent dans la vie de famille: il faut s'armer de patience. Chaque enfant est unique. En règle générale, les filles sont propres avant les garçons. Et parfois, l'apprentissage de la propreté se fait tout seul, sans grande intervention des parents.

Selon moi, la situation doit être abordée calmement et de façon ludique, c'est pourquoi j'avais acheté un petit livre à ma fille à ce sujet que nous lisions ensemble dès qu'elle en avait envie. En été, je la laissais courir nue sur le balcon et lui posais un petit pot à proximité de la pataugeoire, même si à l'époque elle mettait presque tout à côté.

Même le petit tapis de mon balcon n'a pas été épargné! Quand je lui ai demandé pourquoi elle ne faisait pas pipi dans le pot et ce que j'étais censée faire du tapis, elle m'a répondu du tac au tac: «nettoyer». Argument imparable. Fin de la discussion.

Le simple fait de nous imaginer devoir emmener notre fille aux toilettes (sales à coup sûr) ailleurs que chez nous suffisait à me dissuader de vouloir la forcer à apprendre la propreté. Je l'ai donc laissée faire à son rythme. Résultat: elle s'est subitement lassée des couches et est devenue propre quasiment du jour au lendemain: d'abord le jour puis, quelques semaines plus tard, la nuit aussi.

Nous nous sommes alors rendues ensemble dans un magasin de vêtements où elle a choisi elle-même ses premiers sous-vêtements avec émerveillement. Et ça peut paraître fou, mais ce jour-là, j'étais la plus fière des mamans! J'imagine que je ressentirai la même fierté lorsque le moment sera venu de lui acheter son premier soutien-gorge; par chance, ce n'est pas pour tout de suite!

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