Vie familiale
Jérôme: blogueur Hello Family

Comment consoler et calmer son enfant?

Badaboum! Votre enfant dégringole de la structure d'escalade. Autre scénario: il fait 35 degrés à l'ombre, votre enfant veut enfiler ses bottes d'hiver. Vous vous y opposez. Dans les deux cas, cris et larmes sont au programme. Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Le boulot de maman, papa, mamie, papy et compagnie, c'est à présent de consoler l'enfant. Facile! Vraiment? Quelles sont les erreurs à éviter et les astuces qui marchent? 

Pas de panique!

Si l'enfant tombe de son tricycle et que ses parents paniquent, personne n'est gagnant. Les enfants ont des antennes et ressentent aussitôt le stress de leurs parents. Il faut donc rester aussi calme et pondéré que possible. De même, il ne sert à rien de crier sur un enfant qui fait une crise de colère.

Pas de sucreries en guise de consolation

Un petit morceau de chocolat pourrait si facilement faire oublier un genou blessé... Mais ce n'est vraiment pas une bonne idée car cela fait naître de mauvaises associations. Aucun parent ne souhaite qu'arrivé à l'âge adulte, son enfant se console avec des sucreries dès qu'il rencontre une difficulté. Si sucreries il doit y avoir, n'y recourez que dans des cas exceptionnels.

«Les garçons ne pleurent pas!» Vraiment?

A l'évidence, les garçons aussi ressentent la douleur. Ils ont naturellement le droit de pleurer et d'être consolés. Nul besoin d'endurcir son enfant ou de casser sa volonté. Ces principes d'un autre âge sont dépassés aujourd'hui. 

Réagir en fonction de l'âge de l'enfant

Je ne compte plus les fois où j'ai déconseillé à mes enfants de faire certaines expériences qui risquaient de mal finir. Ni les fois où mes avertissements se sont avérés justifiés. La phrase «Je t'avais prévenu» correspond certes à la réalité, mais mieux vaut l'utiliser quand l'enfant est en âge de la comprendre. Ce qui n'est pas le cas d'un enfant de 2 ans. Un tout-petit a besoin qu'on le console. Ni plus, ni moins.

Laisser du temps à l'enfant et le prendre au sérieux

Il faut prendre les enfants au sérieux et leur laisser le temps de pleurer. Il suffit souvent d'être là et de faire preuve de compréhension. Chez nous, la simple question «Tu veux un câlin?» peut faire des miracles. Même pendant la colère du siècle.

Détourner l'attention et coller un petit pansement

Les enfants en bas âge entrent parfois dans une véritable transe de hurlements. Plus rien n'existe à part leur mal-être. Aborder inopinément un tout autre sujet peut contribuer à désamorcer la situation. Votre fille était au zoo hier? Demandez-lui comment se porte son animal préféré. Cela peut marcher! Et pour tous les bobos, dégainez vos petits pansements. N'hésitez pas à vous en constituer un stock car il arrive aussi que la poupée ou le doudou de votre enfant ait besoin d'un pansement. Avec un pansement, tout va déjà beaucoup mieux. 

Plus d'articles écrits par Jérôme

Publicité