Ecole et éducation
Deborah: blogueuse Hello Family

Les enfants et les sucreries: trouver la juste mesure

Smarties, glace ou bonbons? Si notre fille avait le choix, elle prendrait tout à la fois. Oui, notre enfant aime le sucre et cela nous donne du fil à retordre. Quelles quantités de sucreries pouvons-nous autoriser? A quelle fréquence? Et dans quelles conditions?

Pendant la première année, la règle était simple: pas question de donner du sucre à notre bébé. Mais le premier anniversaire de notre fille a tout chamboulé. Nous lui avions préparé un gâteau au chocolat à deux étages décoré sur le thème du cirque. Tant qu'à faire découvrir le sucre à notre fille, autant y mettre les formes. Nous lui avons donc proposé un morceau de gâteau. Elle l'a attrapé avec avidité, l'a mis dans sa bouche, a fait une grimace... Et s'est mise à pleurer.

Bilan de l'expérience: notre bout de chou n'aime pas le sucre. Il va sans dire que nous nous sommes réjouis de cette aversion – tout en sachant qu'elle ne serait pas de longue durée. A l'âge d'un an et demi, notre fille a dégusté sa première glace... «englouti» est le terme exact. 

Son père et moi étions d'accord sur un point: nous ne voulions pas diaboliser le sucre. Notre fille devait apprendre à gérer sainement sa consommation de sucreries. Nous avons donc décidé de réserver le chocolat au dessert. Comme le recommandent les dentistes. Et puis nous ne voulions pas la priver de glace à la piscine.

Chez nous, les sucreries doivent être associées à un moment de plaisir. Notre fille ne doit pas nécessairement finir son assiette pour avoir quelques smarties. Il y a néanmoins deux règles à respecter: elle doit elle-même en faire la demande et elle doit avoir mangé des légumes au cours du repas.

Pendant un temps, nous lui avons laissé le soin de gérer sa consommation de sucreries. Le tiroir à friandises était donc placé à hauteur d'enfant. Au début, cela a fonctionné. Evidemment, notre fille ne manquait pas de demander si elle pouvait manger du chocolat avant même de petit-déjeuner. Nous refusions et lui expliquions qu'elle devrait attendre la fin du repas de midi, ce qu'elle acceptait fort bien.

Mais au bout d'un moment, elle a commencé à tester les limites. Elle avalait des tablettes de chocolat, stockait des lapins de Pâques en chocolat dans sa chambre... Et nous qui nous demandions pourquoi notre fille ne mangeait plus rien au dîner! Nous avons dû reconnaître que l'expérience était un échec. 

Chaque famille a sa propre méthode pour gérer les sucreries. La seule recommandation à valeur générale est de ne pas utiliser les friandises comme récompense, pour que l'enfant ne garde pas cette habitude à l'âge adulte. C'est une règle que nous appliquons. Par ailleurs, pour protéger la santé de ses dents, nous n'achetons jamais de boissons sucrées. Mais lors d'une fête ou au restaurant, elle a bien sûr droit à un sirop ou un apfelschorle.

Et vous savez quoi? Notre fille n'aime toujours pas le gâteau...

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