Ecole et éducation
Nadja: blogueuse Hello Family

Les disputes entre frères et sœurs

Dans un élan d'amour, on met des enfants au monde. On les nourrit, on les soigne, on les cajole, on les rassure. Et eux, que font-ils? Ils s'écharpent.

Les disputes de nos enfants nous brisent le cœur – et nous tapent sur les nerfs. On ne rêve que d'une chose: un havre de paix, une famille unie. TOUT. MAIS. PAS. ÇA!

Quand on a soi-même des frères et sœurs, on le sait: les disputes sont tout à fait normales. C'est un grand classique des relations humaines: l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. Quel est le souhait le plus cher des enfants uniques? Avoir un frère ou une sœur. Et celui des enfants qui ont des frères et sœurs? Être enfant unique bien sûr! Quand la dispute éclate, tout le monde en fait les frais – même ceux qui n'ont rien demandé et qui n'ont qu'une envie: lire tranquillement le journal ou regarder une bonne série. Une dispute, n'est jamais une partie de plaisir.

Et pourtant, la dispute a du bon. Elle nous apprend des choses. Sur nous et notre adversaire. Quand on a la capacité de réfléchir à ses actes, la dispute nous permet même d'évoluer.

Toute notre vie, nous sommes confrontés à des personnes qui nous cassent les pieds, pour une durée plus ou moins longue. A la gare, au travail, à l'école, dans notre propre famille... Les casse-pieds sont partout. Quand on apprend dès le plus jeune âge à gérer les fâcheries et à garder son calme en cas de désaccord, on est paré pour le reste de l'existence.

Alors remercions nos frères et sœurs pour les précieuses leçons de vie qu'ils nous ont données en nous tapant sur le système...

Evidemment, ce n'est pas si simple. Pour aider vos enfants, vous pouvez leur rappeler une chose: les épreuves nous font grandir. Et pour nous aider nous-même, les parents, me direz-vous?

Que faire quand notre progéniture s'est déclaré la guerre?

Tant que le risque de blessure – corporelle ou psychique – est négligeable, le mieux est encore de ne pas s'en mêler. Mais ne nous faisons pas d'illusions: le bureau des plaintes, c'est nous. «C'est lui qui a commencé.» «Elle ne fait rien qu'à m'embêter.» Il va de soi que la plupart du temps, nous n'y étions pas. Nous savons aussi que dans ces moments-là, les versions des faits divergent selon les personnes impliquées. Nous devons donc rester neutres.

Pour ma part, je conseille à chacune de mes filles de trouver elle-même une solution à son problème. En insistant bien sur le fait que je les en crois capables. Et comme par magie, elles y arrivent. Presque à chaque fois.

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